La sculpture est pour moi l’occasion d’explorer les paradoxes du réel. Le volume sans volume, le monumental sans poids, le visuel qui échappe au regard, l’effacement, la disparition, les limites du visible. Il s’agit de questionner les apparences que de déjouer la logique des représentations. Je favorise l’incohérence pour me rapprocher du chaos de la pensée ; de l’état mental d’avant les mots, d’avant la plastique, d’avant l’œuvre. L’état d’indéfinité», dixit Raymond Queneau.
*Raymond Queneau, la naissance de l’atome.